Aujourd’hui, Lara Jenkins a 60 ans. Élégante et seule, elle parcourt Berlin et distribue des places de concert. Son fils Viktor va donner son premier récital de piano. Elle a fait de lui un génie. Et il l’évite. Remarquable variation sur les doutes d’un artiste, le prix du succès et l’intransigeance d’une mère qui projette ses propres frustrations. On retrouve les déambulations berlinoises inquiètes d’Oh boy, et l’ironie un brin cruelle du réalisateur. Une superbe partition magnifiquement interprétée, mêlant humour et gravité avec maestria.