Traduction Françoise Toraille. Lorsque la guerre civile yougoslave éclate en 1991, les parents de Zoltán le "bon à rien" y voient une chance pour leur fils. "L’idiot" va d’abord devenir un homme puis un héros. Mais Zoltán ne se soumet pas au joug de la guerre. Dans son roman, Melinda Nadj Abonji raconte la douce résistance de l’imagination contre les limites d’un système qui ne connaît que les ordres, l’obéissance et la soumission. Dans un langage musical et par le pouvoir libérateur du récit tel l’envol d’un oiseau, elle nous fait voyager dans l’Histoire. Editions Métailié, 160 pages, 18 euros